
L’initiative sur l’élevage intensif est inutile!
Les familles paysannes de Suisse sont très attachées à leurs animaux de rente. Elles les bichonnent sept jours sur sept. L’agriculture suisse se caractérise par la grande importance accordée au bien-être animal, qui est garanti par:
- une législation stricte sur la protection des animaux à nulle autre pareille;
- un nombre limité de poules, de porcs et de veaux par exploitation;
- des programmes d’incitation très efficaces pour des systèmes de stabulations particulièrement respectueux des animaux et des sorties régulières en plein air;
- de nombreux labels complémentaires;
- un système de contrôle efficace.
Les normes que demande l’initiative existent déjà à travers l’offre en produits bio et différents labels allant plus loin que les normes légales en matière de bien-être animal. Quiconque cherche des produits d’origine animale répondant à ces normes peut déjà les trouver aujourd’hui dans le commerce. L’initiative sur l’élevage intensif est donc inutile. En l’acceptant, on signifierait la fin de la liberté de choix, car il n’y aurait plus de différenciation possible pour les modes de production et les labels.
À l’heure actuelle, la Suisse dépend déjà énormément de l’étranger pour nourrir sa population. En cas d’acceptation de l’initiative, les importations exploseraient, en particulier pour la viande de volaille, les œufs et la viande de porc.
DONC : NON À CETTE INITIATIVE INUTILE SUR L’ÉLEVAGE
Conséquences de l’initiative sur l’élevage intensif pour Caroline Borgeat et ses poules pondeuses
Conséquences de l’initiative sur l’élevage intensif pour François Morand et ses vaches laitières
Conséquences de l’initiative sur l’élevage pour Valentin Chappuis et ses porcs d’engraissement
Conséquences de l’initiative sur l’élevage intensif pour Martin Haldemann et ses poulets de chair